CTR CTA TMA
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CTR CTA TMA
Bonjour !
Je viens de regarder les quelques fichier pdf et je n'ai pas trouvé d'explication bien précise de ces 3 espaces.
Est-ce que quelqu'un aurait un document permettant simplement de comprendre ?
Je viens de regarder les quelques fichier pdf et je n'ai pas trouvé d'explication bien précise de ces 3 espaces.
Est-ce que quelqu'un aurait un document permettant simplement de comprendre ?
Babar- Nombre de messages : 442
Age : 39
Localisation : Paris
Date d'inscription : 18/09/2008
Re: CTR CTA TMA
Ils ne te plaisent pas les schémas du Cépadies page 276 ?
Là alors ? http://controle-aerien.chakram.info/Les-CTR-TMA-AWY-et-autres-espaces
CTR Control Traffic Region : en contact avec le sol
CTA Control Traffic Area : ne débute pas à partir du sol
- TMA Terminal Control Area : type particulier de CTA à proximité des terrains (autour d'une CTR).
On pourrait déduire que les TMA ne peuvent pas aller jusqu'au sol... Mais le Cépadués infirme dans un des schémas.
Là alors ? http://controle-aerien.chakram.info/Les-CTR-TMA-AWY-et-autres-espaces
CTR Control Traffic Region : en contact avec le sol
CTA Control Traffic Area : ne débute pas à partir du sol
- TMA Terminal Control Area : type particulier de CTA à proximité des terrains (autour d'une CTR).
On pourrait déduire que les TMA ne peuvent pas aller jusqu'au sol... Mais le Cépadués infirme dans un des schémas.
Invité- Invité
Re: CTR CTA TMA
Stephane Lavergne a écrit:Ils ne te plaisent pas les schémas du Cépadies page 276 ?
On pourrait déduire que les TMA ne peuvent pas aller jusqu'au sol... Mais le Cépadués infirme dans un des schémas.
Voilà pourquoi le cépaduès parfois ...
Babar- Nombre de messages : 442
Age : 39
Localisation : Paris
Date d'inscription : 18/09/2008
Re: CTR CTA TMA
Ces zones faites pour le trafic IFR servent principalement à 2 choses :
1) Délimiter les secteurs de compétence des contrôleurs. C'est à la "frontière" qu'interviendra le changement de fréquence pour l'avion.
2) Mettre en place des règles pour assurer l'anti-collision entre trafics de nature différente (IFR et VFR).
Ainsi, la moindre zone sur une carte signifie immédiatement pour nous : IFR dans le secteur.
Donc il faut s'écarter des nuages : 1000 ft (300 m) au dessus/en dessous, 1500 m sur les côtés et 5 km devant.
Souvent le pilote privé ne pense qu'à l'obligation de radio ou pas : ATTENTION. Passer le trais bleu clair de la classe E sur la carte n'est nullement anodin ! Il faut pouvoir appliquer les minimums "étendus" mentionnés plus haut... sous peine de surprise potentiellement mortelle pour tous.
La CTR est la zone qui entoure immédiatement le terrain. Elle descend jusqu'au sol et protège la finale IFR jusqu'à l'atterrissage. Mais ce bel avion IFR, quand il passe sous la barre des 3000 ft MSL/1000 AGL (le plus haut des 2) se retrouve dans un espace où des VFR peuvent légalement voler à ras des nuages... Et puis il va falloir un contrôleur spécifique pour gérer les arrivées multiples depuis les 4 coins du ciel et les organiser en un flux correct pour la finale. Ce sont les rôles de la TMA : espace intermédiaire dans lequel ce flux est organisé par le contrôle et dans lequel il nous faut respecter les fameux minimums VMC édictés plus haut. Dans certains cas, le gestionnaire de la TMA et de la CTR ne sont pas du tout au même endroit. Cela se remarque par l'indicatif sur la carte (500 000 par exemple). Au hasard, la CTR de Vatry est bien gérée par la tour de Vatry, mais la TMA au dessus est gérée par Seine app (c'est à dire à Melun).
Dans les zones compliquées, il peut y avoir plusieurs portions de TMA assez complexes (on connaît ça ) mais ce n'est pas si mal, car cela permet de relever le plancher de la zone au fur et à mesure que l'on s'éloigne du terrain. Sinon, il y aurait un seul gros volume, certes simple, mais très gros et très contraignant...
Dans ces cas, on peut trouver plusieurs portions de CTR, dont certaines peuvent exceptionnelemnt ne pas toucher le sol. Cela arrive parfois quand la finale est anormalement longue, comme à Melun. Là encore, mieux vaut 2 zones et avoir la liberté en dessous de 1500 ft près de Nangis que d'en avoir une seule qui descend jusqu'au sol et qui va jusqu'au VOR de BRY...
Quand aux CTA... Elles n'ont pas forcément de rôle bien attribué. D'ailleurs c'est pour ça qu'on ne voit pas de terrain civil avec des CTA.
C'est en revanche très prisé des militaires, car leurs espace aériens ne servent pas qu'a accommoder des IFR. Ils y font bien d'autres choses !
Cela a permis à beaucoup de bases à abandonner les zones R et à utliser les concept de classes d'espaces à la place, ce qui est beaucoup mieux pour nous (simplicité, fréquence sur la carte, visualisation meilleure,...). Bien sûr, là où leus activités sont trop spécifiques, il reste des zones R, mais bien moins qu'avant.
Une dernière considération : La séparation IFR/VFR, c'est 500 ft. Donc, quand on lit un plancher de zone à 2000 ft (TMA près de Vatry), à 2500 ft se promènera le MD-11 de Fedex. C'est GROS vu d'aussi près.
Quand on loupe sa mise en palier à Lognes ou à Meaux et qu'on se retrouve à 1700 ft parce qu'on gère mal son accélération et la compensation, on n'est plus qu'à 300 ft du 777 ou du falcon 900, soit... la distance qui nous sépare du sol quand on rentre les volets.
Mais je cause, je cause...
Le mieux est quand même d'expliquer tout ça avec des cartes VFR et IFR devant soi...
Un de ces jours...
En attendant, pour la faire courte :
Zone = activité = minimums "étendus"... (et radio si c'est pas du E, dans lesquels on peut toujours appeler quand même si on en a envie)
Ne pas confondre L'espace aérien avec Les spasmes aériens.
1) Délimiter les secteurs de compétence des contrôleurs. C'est à la "frontière" qu'interviendra le changement de fréquence pour l'avion.
2) Mettre en place des règles pour assurer l'anti-collision entre trafics de nature différente (IFR et VFR).
Ainsi, la moindre zone sur une carte signifie immédiatement pour nous : IFR dans le secteur.
Donc il faut s'écarter des nuages : 1000 ft (300 m) au dessus/en dessous, 1500 m sur les côtés et 5 km devant.
Souvent le pilote privé ne pense qu'à l'obligation de radio ou pas : ATTENTION. Passer le trais bleu clair de la classe E sur la carte n'est nullement anodin ! Il faut pouvoir appliquer les minimums "étendus" mentionnés plus haut... sous peine de surprise potentiellement mortelle pour tous.
La CTR est la zone qui entoure immédiatement le terrain. Elle descend jusqu'au sol et protège la finale IFR jusqu'à l'atterrissage. Mais ce bel avion IFR, quand il passe sous la barre des 3000 ft MSL/1000 AGL (le plus haut des 2) se retrouve dans un espace où des VFR peuvent légalement voler à ras des nuages... Et puis il va falloir un contrôleur spécifique pour gérer les arrivées multiples depuis les 4 coins du ciel et les organiser en un flux correct pour la finale. Ce sont les rôles de la TMA : espace intermédiaire dans lequel ce flux est organisé par le contrôle et dans lequel il nous faut respecter les fameux minimums VMC édictés plus haut. Dans certains cas, le gestionnaire de la TMA et de la CTR ne sont pas du tout au même endroit. Cela se remarque par l'indicatif sur la carte (500 000 par exemple). Au hasard, la CTR de Vatry est bien gérée par la tour de Vatry, mais la TMA au dessus est gérée par Seine app (c'est à dire à Melun).
Dans les zones compliquées, il peut y avoir plusieurs portions de TMA assez complexes (on connaît ça ) mais ce n'est pas si mal, car cela permet de relever le plancher de la zone au fur et à mesure que l'on s'éloigne du terrain. Sinon, il y aurait un seul gros volume, certes simple, mais très gros et très contraignant...
Dans ces cas, on peut trouver plusieurs portions de CTR, dont certaines peuvent exceptionnelemnt ne pas toucher le sol. Cela arrive parfois quand la finale est anormalement longue, comme à Melun. Là encore, mieux vaut 2 zones et avoir la liberté en dessous de 1500 ft près de Nangis que d'en avoir une seule qui descend jusqu'au sol et qui va jusqu'au VOR de BRY...
Quand aux CTA... Elles n'ont pas forcément de rôle bien attribué. D'ailleurs c'est pour ça qu'on ne voit pas de terrain civil avec des CTA.
C'est en revanche très prisé des militaires, car leurs espace aériens ne servent pas qu'a accommoder des IFR. Ils y font bien d'autres choses !
Cela a permis à beaucoup de bases à abandonner les zones R et à utliser les concept de classes d'espaces à la place, ce qui est beaucoup mieux pour nous (simplicité, fréquence sur la carte, visualisation meilleure,...). Bien sûr, là où leus activités sont trop spécifiques, il reste des zones R, mais bien moins qu'avant.
Une dernière considération : La séparation IFR/VFR, c'est 500 ft. Donc, quand on lit un plancher de zone à 2000 ft (TMA près de Vatry), à 2500 ft se promènera le MD-11 de Fedex. C'est GROS vu d'aussi près.
Quand on loupe sa mise en palier à Lognes ou à Meaux et qu'on se retrouve à 1700 ft parce qu'on gère mal son accélération et la compensation, on n'est plus qu'à 300 ft du 777 ou du falcon 900, soit... la distance qui nous sépare du sol quand on rentre les volets.
Mais je cause, je cause...
Le mieux est quand même d'expliquer tout ça avec des cartes VFR et IFR devant soi...
Un de ces jours...
En attendant, pour la faire courte :
Zone = activité = minimums "étendus"... (et radio si c'est pas du E, dans lesquels on peut toujours appeler quand même si on en a envie)
Ne pas confondre L'espace aérien avec Les spasmes aériens.
Dernière édition par Flying Nanard le Mar 9 Juin - 21:20, édité 1 fois
Flying Nanard- Nombre de messages : 666
Age : 54
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Emploi/loisirs : Assècheur de masse d'air
Date d'inscription : 14/12/2008
Re: CTR CTA TMA
Merci pour cette explication Bernard :-)
Babar- Nombre de messages : 442
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Date d'inscription : 18/09/2008
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