Conseils pour le PPL, premiere fournée

Bon aller, quelques conseils aux futurs, ce sera mieux que de longs récits. Je vous préviens, des conneries, on peut en faire.
Voilà donc une première série d'un florilège de bêtises qu'on ne trouve nul part ailleurs. C'est totalement hors programme PPL, évidemment.


- Ne faites pas confiance au FE sympa quand il vous dit que vous aurez le temps d'imprimer la météo et les NOTAMS du jour lors du briefing. Les imprimer, oui, mais les lire moins sûr... Il aura pleins d'autres questions à poser. Préparez chez vous comme d'hab au chaud quitte à se lever 30 min plus tôt. Heureusement, j'avais en mémoire ceux de la veille (précaution pas totalement inutile).

- Sortez l'avion du hangar LA VEILLE ! Rien de plus stupide que ne pas parvenir à tirer un <tuut> de Cessna lourd comme un cercueil parce que CE JOUR LA, il a la roulette avant crevée. Vous êtes obligé de demander de l'aide et, évidemment, il y a personne dans le club (ben oui, c'est un jour de semaine)... (démonstration de la loi de Murphy). Le FE, il aime pas (quelque part ça se comprend, mais de toute façon, bloqué pour bloqué, fallait bien trouver une solution). Evidemment, ce ne sera pas une cause d'échec mais de 20 minutes perdues... et cet imbécile de stress qui profite de la porte grande ouverte.

-Le FE risque de faire des erreurs. Bien sûr pas concernant le pilotage, l'expérience joue en sa faveur. Non, il va faire des erreurs d'appréciation sur vos connaissances et votre savoir-faire : il risque de se tromper (après tout, c'est un homme comme un autre). Il risque donc de faire des remarques que vous ne comprenez pas. Inutile de s'expliquer, ça agace, ça fait celui qui essaie de se rattraper tant bien que mal. Non, c'est beaucoup plus malin d'assumer la fausse bêtise, il ne vous en tiendra pas rigueur (il a l'habitude, il s'attend à des petites bêtises et il sera content que vous reconnaissiez vos erreurs). Insister peut conduire à des situations abracadabrantesques "on dirait que tu cherches un peu à inverser les rôles, l'examinateur c'est moi". Ah bon, désolé, j'avais pas remarqué.

-Buvez et mangez quelque chose de consistant juste avant de monter dans le cockpit. 3h de vol dans le soleil, c'est long, très long, même avec une pause de 5 minutes. Seulement du bon sens ? Ben, j'avais cru comprendre qu'on ferait une pause plus tôt et que j'aurais le temps de manger à ce moment... Naïveté quand tu nous tiens...

-Certains FE aiment que vous annonciez ce que entreprenez, d'autres non, impossible à prévoir. Faites vous préciser ce qu'il attends de vous durant le vol, c'est plus clair et ça évite de se rendre compte au milieu du vol que ça fait 1h30 que vous le gavez et qu'il aurait préféré parler du golf (c'est bête, moi j'aime bien le golf).

- Prenez une première branche où il y a à la fois des repères sol et un VOR. Si il y a un VOR, le FE va vous le mettre en panne et ça continue, si il n'y en a pas, il pourrait interpréter ça comme une incapacité à utiliser les moyens radios-nav. C'est très déstabilisant de se faire prendre à défaut sur les sujets que vous maitrisez le mieux (j'utilisais le VOR avant de monter dans un avion, merci FS)

Bon, ce sera bien pour ce soir.

Pas bete Stephane les petits conseils.
En ce qui concerne le VOR je suis tout a fait d'accord avec toi. Pour mon test je l'utilisais pour flanquer mes points tournants ou autres. J'ai eu droit a la panne lors du déroutement, et bien j'ai pas trop apprécié car une panne VOR en plein milieu des Vosges, fallait pas se tromper pour savoir si l'on croisait la bonne vallée.

bonne continuation

http://www.aviation-civile.gouv.fr/html/avia_leg/guide_exam_avion/section_1_v2006%20revue.pdf

Il y est dit qu'il ne faut justement pas mettre le vor en panne lors d'un déroutement!

Le déroutement doit être considéré comme une situation déjà dégradée en elle même. Il
ne doit pas faire l’objet d’une combinaison avec certains exercices tels que maniabilité en
secteur par exemple…
De même, il n’est pas opportun de simuler une panne des moyens radionavigation dans
cette phase du vol. Laisser le candidat choisir ses moyens de navigation permet une
évaluation pertinente de son jugement.
De façon générale, il est préférable de voir un pilote utiliser correctement un VOR ou un
GPS pour éviter un espace aérien interdit que de le voir foncer à travers en voulant
naviguer au cap et à la montre.

Dom a écrit:http://www.aviation-civile.gouv.fr/html/avia_leg/guide_exam_avion/section_1_v2006%20revue.pdf

Il y est dit qu'il ne faut justement pas mettre le vor en panne lors d'un déroutement!

Moi je n'ai pas eu panne lors du déroutement. Simplement, ma première branche (Lognes-Auxerres) ne reposait pas sur l'utilisation du VOR (c'est pleins de repères bien visibles sur la ligne droite).

J'ignore pourquoi, mais il a été persuadé pendant un certain moment que je ne savais pas utiliser le VOR, du coup j'ai été cuisiné là-dessus, jusquà ce qu'il comprenne (enfin !!) que ça ne me posait pas de difficulté particulière.

Encore un conseil en passant puisque j'y pense :

- Lors du briefing sur le carburant, n'oubliez pas d'expliquer que même si votre point de navigation initial est à 10 minutes du départ parce que c'est plus pratique comme ça, votre bilan carburant a été calculé à PARTIR de la verticale terrain du départ. On ne sait jamais sur qui on peut tomber.

Un conseil venu d'Irlande :

La lumière au bout du tunnel... est peut être celle du phare d'un train qui arrive.

Flying Nanard a écrit:Un conseil venu d'Irlande :

La lumière au bout du tunnel... est peut être celle du phare d'un train qui arrive.

Pas mal, je vais me rappeler de cela!

Flying Nanard a beaucoup d'expressions comme ça.....

J'ai comme l'impression que le jour J, les situations peuvent être totalement différente suivant le FE.

Bien vu les tips....