Le lâcher de Alexander von Stubbendorff
Forum des libres pilotes de l'est parisien :: ANCIEN FORUM PARIS-EST (accès restreint) :: Le nid des élèves :: Récits de lâchés
Page 1 sur 1
Le lâcher de Alexander von Stubbendorff
Rien ne présageait que ce jour là allait être celui de mon lâcher. La météo ne s’y prêtait guère, le ciel était plutôt gris. La journée du 25 novembre commençait donc comme d’habitude au côté de mon instructeur favori: démarrage de l’avion, sortie du parking Paris-Est, arrivé au seuil piste 26 et on décolle pour des tours de piste après avoir vérifié la « check-list ».
Une fois en l’air, à moins de 1200 pieds on rencontre des turbulences, au point que je faisais remarquer à Dominique qu’on se croirait sur un bateau qui tangue. Le premier tour de l’aérodrome se passe comme un tour de manège, surpris moi-même d’être à l’aise avec la phraséologie.
Pareil pour le deuxième, même si j’ai un peu tardé de virer avant l’espace réservé au chemin de fer. Soucieuse, l’instructeur me demande à la troisième virée si les perturbations de l’air ne me dérangeaient pas. C’est alors que je laisse échapper à mon insu que cela met au contraire du piment au pilotage du HR200. Dominique avait senti à ce moment là qu’il était temps pour moi de partir en solo. Incroyable, mon rêve de piloter va tout se réaliser.
Le temps de déposer Dominique au parking de la tour de Lognes, de respirer à fond afin de rester concentré sur les règles de pilotage, resté seul dans l’avion j’annonce mon départ à la radio : « Fox Golf Mike Kilo Hôtel, au parking Tour, pour des tours de pistes, avec info Echo »
Lognes sol me demande de rouler jusqu’à la piste 26 et de rappeler. Au point de rendez-vous la tour de contrôle m’autorise enfin au décollage. Plus qu’à pousser les manettes à fond, et voilà que l’HR200 prend son élan. J’observe la vitesse qui augmente, on a la puissance, pas de diode qui s’allume, à 110 rotation, et cette fois-ci pour sûr je suis en train de voler.
A 700 pieds, je n’oublie de rentrer les volets et d’arrêter la pompe. C’est seulement à 1200 que je réalise d’être seul maître à bord. C’est un moment que j’apprécie le plus dans ce tour car je me retrouve dans un environnement si paisible qu’on oublie parfois qu’il est maintenu par des ailes dont il faut avoir la maîtrise dans toutes les circonstances.
Merci Dominique de m’avoir formé jusqu'à ce niveau de pilotage. Ainsi s’achève l’histoire de mes premiers pas dans l’aviation, mais ce n’est que le début de l’aventure.
Une fois en l’air, à moins de 1200 pieds on rencontre des turbulences, au point que je faisais remarquer à Dominique qu’on se croirait sur un bateau qui tangue. Le premier tour de l’aérodrome se passe comme un tour de manège, surpris moi-même d’être à l’aise avec la phraséologie.
Pareil pour le deuxième, même si j’ai un peu tardé de virer avant l’espace réservé au chemin de fer. Soucieuse, l’instructeur me demande à la troisième virée si les perturbations de l’air ne me dérangeaient pas. C’est alors que je laisse échapper à mon insu que cela met au contraire du piment au pilotage du HR200. Dominique avait senti à ce moment là qu’il était temps pour moi de partir en solo. Incroyable, mon rêve de piloter va tout se réaliser.
Le temps de déposer Dominique au parking de la tour de Lognes, de respirer à fond afin de rester concentré sur les règles de pilotage, resté seul dans l’avion j’annonce mon départ à la radio : « Fox Golf Mike Kilo Hôtel, au parking Tour, pour des tours de pistes, avec info Echo »
Lognes sol me demande de rouler jusqu’à la piste 26 et de rappeler. Au point de rendez-vous la tour de contrôle m’autorise enfin au décollage. Plus qu’à pousser les manettes à fond, et voilà que l’HR200 prend son élan. J’observe la vitesse qui augmente, on a la puissance, pas de diode qui s’allume, à 110 rotation, et cette fois-ci pour sûr je suis en train de voler.
A 700 pieds, je n’oublie de rentrer les volets et d’arrêter la pompe. C’est seulement à 1200 que je réalise d’être seul maître à bord. C’est un moment que j’apprécie le plus dans ce tour car je me retrouve dans un environnement si paisible qu’on oublie parfois qu’il est maintenu par des ailes dont il faut avoir la maîtrise dans toutes les circonstances.
Merci Dominique de m’avoir formé jusqu'à ce niveau de pilotage. Ainsi s’achève l’histoire de mes premiers pas dans l’aviation, mais ce n’est que le début de l’aventure.
Invité- Invité
Re: Le lâcher de Alexander von Stubbendorff
Ah !! Le lâché est vraiment un moment magique dans la formation.
J'espère que tu en as bien profité !
Félicitations ! You're the king of the day !
J'espère que tu en as bien profité !
Félicitations ! You're the king of the day !
Invité- Invité
Re: Le lâcher de Alexander von Stubbendorff
Ca me rappel des souvenirs pas très lointains ( je dirai même deux semaines )
Congratulations! et à samedi
Anthony
Congratulations! et à samedi
Anthony
Invité- Invité
Sujets similaires
» Mon premiere lacher pour vous permettre de revivre cela avec moi, meme si ce n'est pas d'hier
» Pot pour le lacher de Franck
» Pot pour le lacher de Franck
Forum des libres pilotes de l'est parisien :: ANCIEN FORUM PARIS-EST (accès restreint) :: Le nid des élèves :: Récits de lâchés
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|